




Terre
en vue mon
capitaine !
Esteban Richard
2014.11.14
2014.12.12
« De quelles manières les conditions environnementales, spatiales et sociales de l’insularité peuvent inspirer une création ? »
Le travail qu’Esteban mène s’est construit de manière empirique, prenant toujours une vision personnelle comme point de départ.
S’articulant autour du « milieu », sa réflexion est portée par ses origines insulaires.
L’île comme espace naturel et comme objet de rêverie, génère un univers marqué par un caractère identitaire fort qu’il s’approprie et qu’il tente de restituer à travers
sa production. Il s’intéresse particulièrement à des scénarios liés au quotidien environnemental et social de l’insulaire. Esteban souhaite pouvoir communiquer, partager et traduire la sensibilité et l’influence créative que peut favoriser l’isolement insulaire.
Il se considère à mi-chemin entre pratiques artistiques et design. Il pense que le caractère pluridisciplinaire de l’île – Abraham Moles invente d’ailleurs le terme de « Nissonologie » en 1982, pour parler de la science des îles – génère justement cette association avec ces
différents champs d’implications, dont celui de l’artisanat, pour lequel il accorde beaucoup d’intérêt.
Ainsi, il tente de faire émerger des formes inspirées des paysages, de la faune, la flore et même de certains objets récurrents des îles. Des pièces uniques ou produits en petite série prenant le statut d’objets témoins ou de marqueurs dans le paysage tel que des balises.
Esteban Richard,
avec Anne Le Gars, Cécile Guiavarch, Edgar Flauw et Corentin Vitre
Vernissage le vendredi 14 novembre à 18h30